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Khémites : l’ignorance est notre droit

Cher khemites, N’oubliez jamais que l’intelligence gouverne le monde et que l’ignorance en porte le fardeau. Par conséquent, éloignez-vous autant que possible de l’ignorance et cherchez autant que possible à être intelligent.

Marcus Garvey

Une Discussion : Valeurs Ancestrales, Foi et Idées Fausses
Ce matin, un échange animé s’est déroulé sur un forum WhatsApp avec un ami kémite fervent résidant à Lomé, la capitale vibrante du Togo. L’étincelle de notre débat ?

Une vidéo qu’il a partagée et qui avançait la théorie plutôt intrigante selon laquelle « les Sémites sont le résultat d’une union entre des Caucasiens et des populations noires de la région de Canaan ».


Maintenant, que les choses soient claires, c’est un Kémite pour qui j’ai un respect considérable. Un kémite fervent que j’appelle « ancien Égyptien ».

Nos conversations précédentes ont toujours été stimulantes, même lorsque nous avions des points de vue divergents. Alors que notre discussion s’approfondissait sur cette affirmation particulière, j’ai posé une question directe : croyait-il vraiment à cette suggestion concernant les origines des Sémites ? Sa réponse fut immédiate et inébranlable. Il a déclaré qu’il n’était pas assez religieux pour accepter de telles affirmations aveuglément, soulignant que ses arguments étaient ancrés dans des « faits ».


Il a ensuite orienté la conversation vers moi, m’exhortant à quitter la « religion arabe » (l’Islam, comme il l’a qualifié) et à embrasser les pratiques de mes ancêtres. Ma réponse fut ferme et sans hésitation : j’ai déclaré que j’étais encore plus fier, constant et loyal envers mes valeurs ancestrales au sein du cadre de ma foi.

Les kémite pensaient, mais les musulmans savaient ce que c'était.

Il a suggéré que c’était une forme de syncrétisme – un mélange de croyances. Ma réponse fut un « jamais » retentissant. Sa question suivante fut simplement : « En adorant Allah ? » Mon affirmation fut un « oui » clair, et j’ai enchaîné en partageant plusieurs passages coraniques pour qu’il les médite :

Certes, Nous avons envoyé des messagers à chaque nation. (Coran 16:36)

Et Nous n’avons envoyé aucun messager qui ne parle la langue de son peuple pour leur expliquer clairement. Et Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. (Coran 14:4)

Certes, Nous avons envoyé avant toi de nombreux messagers. Parmi eux, il y en a dont Nous t’avons relaté le récit, et il y en a dont Nous ne t’avons pas relaté le récit. (Coran 40:78)

Le Messager a cru en ce qu’on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants : tous ont cru en Allah, en Ses anges, à Ses livres et en Ses messagers; (en disant) : « Nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers ». Et ils ont dit : « Nous avons entendu et obéi. Seigneur, nous implorons Ton pardon. C’est à Toi que sera le retour ». (Al-Baqarah 2:285)

Vous êtes la meilleure communauté jamais créée pour l’humanité : vous encouragez le bien, interdisez le mal et croyez en Dieu. (Coran 3:110)

Franchement, des interactions comme celle-ci mettent en lumière un problème significatif : de nombreux Kémites et d’autres qui nourrissent de l’animosité envers l’Islam opèrent à partir d’une profonde ignorance de notre foi bien-aimée. Ils s’appuient souvent sur la propagande diffusée par des sources anti-islamiques pour étayer leurs arguments. De plus, ils exploitent tragiquement les actions des groupes terroristes actuels – qui sont, en réalité, les ennemis de l’Islam eux-mêmes – pour soutenir leurs récits déformés.


Il nous incombe, en tant que musulmans, de travailler avec diligence pour dissiper ces idées fausses. Nous devons nous efforcer de leur faire comprendre que l’image déformée de l’Islam qu’ils rencontrent est loin de sa véritable essence. J’ai participé à de nombreuses discussions avec des Kémites et des personnes ayant des opinions anti-islamiques, et un thème récurrent émerge : un manque significatif de compréhension concernant leurs propres systèmes de croyances. Ils se présentent souvent comme des penseurs rationnels, mais leurs perspectives sont fréquemment construites sur une base de désinformation.


Cela nous offre une opportunité. Nous devons tirer parti de ces moments de dialogue pour les guider doucement vers une compréhension plus précise de l’Islam. En partageant la beauté, la sagesse et l’universalité de notre foi, nous pouvons, Incha’Allah (si Dieu le veut), les aider à voir au-delà des récits préjudiciables et à adopter une perspective plus éclairée et équilibrée.

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L’Attrait des Racines Ancestrales : Une Réfutation aux Allégations d’Aliénation Spirituelle et Culturelle

La sphère numérique est actuellement témoin d’une vague de contenu provenant d’individus s’identifiant au kémétisme, plaidant avec passion pour un retour aux pratiques spirituelles et culturelles africaines ancestrales. Ces vidéos ciblent souvent les Africains musulmans et chrétiens, les exhortant à renoncer à leurs religions actuelles. L’une de ces vidéos générées par l’IA, intitulée « Aliénation Spirituelle et Culturelle », a récemment attiré mon attention, et ses arguments centraux méritent un examen critique.


L’affirmation principale de cette vidéo est que les Africains musulmans et chrétiens sont pris au piège de religions « étrangères », des croyances prétendument imposées non pas pour leur amélioration, mais pour leur détachement de leur véritable héritage. La vidéo va jusqu’à suggérer que si un véritable chemin vers le salut existait pour les Africains, ils en auraient été totalement exclus. Il s’agit d’une affirmation puissante, conçue pour attiser des sentiments d’injustice historique et de déplacement culturel.


Cependant, cette ligne de raisonnement démontre une profonde incompréhension, en particulier dans son évaluation de l’islam. Rejeter l’islam comme une entité étrangère dépourvue de pertinence pour l’expérience africaine, c’est ignorer les racines historiques profondes et l’adoption généralisée de la foi à travers le continent. Plus important encore, cela révèle une ignorance significative des enseignements islamiques eux-mêmes. Le Coran n’est pas qu’un simple texte religieux ; c’est un guide complet englobant un cadre juridique détaillé, un code éthique et des principes fondamentaux pour l’organisation sociétale et la conduite morale. Il aborde un vaste éventail de préoccupations humaines, offrant des conseils qui transcendent les frontières géographiques et les contextes culturels. Affirmer que l’islam n’offre aucune solution à l’humanité est une généralisation hâtive et inexacte.


Les partisans de la vidéo semblent prompts à attribuer la responsabilité des défis de l’Afrique, pointant du doigt les musulmans et les chrétiens comme agents d’aliénation culturelle et spirituelle. Pourtant, cette externalisation de la responsabilité néglige le potentiel des facteurs internes à contribuer aux complexités auxquelles le continent est confronté.

Le contre-argument présenté ici est convaincant : peut-être qu’une approche plus productive implique une introspection et une reconnaissance que le progrès nécessite une capacité d’action, une transformation et un rejet de la stagnation. Blâmer les groupes religieux externes risque de détourner l’attention de la nécessité d’une auto-réflexion et de solutions proactives.


L’appel à « regarder de très près les musulmans et le succès qu’ils ont réalisé » présente une perspective intéressante. La question conclusive, « qui possède l’économie de l’Afrique ? La réponse est les musulmans », bien que potentiellement simplifiée à l’extrême et nécessitant une validation empirique, suggère que l’adoption de l’islam n’a pas nécessairement entraîné un désarmement économique pour ses adeptes en Afrique.


En conclusion, bien que le désir de se connecter à l’héritage ancestral soit un sentiment naturel et valide, les arguments présentés dans la vidéo « Aliénation Spirituelle et Culturelle » reposent sur une compréhension erronée des religions établies et sur une tendance à externaliser le blâme.

Un progrès significatif nécessite un dialogue ouvert, un respect mutuel et une volonté de tirer sagesse de diverses traditions culturelles et spirituelles, plutôt que de favoriser la division par des généralisations inexactes et hâtives. La voie à suivre pour l’Afrique ne réside pas dans le rejet de systèmes de croyances entiers basés sur des récits simplistes d’aliénation, mais dans la résolution collaborative des défis du continent avec un esprit d’unité et un engagement envers le progrès.

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Les Cicatrices Invisibles et les Ombres Menaçantes : Pourquoi Ignorer le Tribalisme est une Erreur Fatale

Le tribalisme est la force la plus puissante en Afrique


Le tribalisme. Le mot même évoque des images à la fois familières et troublantes à travers le continent africain. C’est le fil invisible qui a tissé ensemble des communautés, offrant un sentiment d’appartenance et une identité partagée à travers les générations. Pourtant, ce même fil, avec une efficacité brutale, s’est effiloché et rompu, laissant derrière lui de profondes blessures de conflit, de division et de progrès anéanti. Prétendre que cette force puissante ne pulse pas au sein de nos systèmes, comme les « Kémits » sont accusés de le faire en se concentrant uniquement sur la religion, n’est pas seulement naïf – c’est une négligence périlleuse qui menace de nous plonger dans un avenir de plus en plus volatile.
L’histoire est remplie des fruits amers d’un tribalisme incontrôlé. Le génocide rwandais, une cicatrice qui refuse de s’estomper, témoigne horriblement de la rapidité avec laquelle des différences tribales perçues peuvent être transformées en une brutalité inimaginable. Plus près de nous, d’innombrables conflits plus petits, souvent non rapportés sur la scène mondiale, couvent et éclatent en raison de loyautés tribales profondément ancrées qui s’affrontent pour les ressources, le pouvoir et l’identité. Des tensions ethniques qui ont frappé les nations de la région des Grands Lacs à la fragmentation politique observée en Afrique de l’Ouest selon les lignes tribales, la preuve est indéniable : le tribalisme n’est pas une relique du passé ; c’est un danger présent et puissant.

Le tribalisme ne prospère jamais, car lorsqu’il le fera, tout le monde le respectera comme un véritable nationalisme, et personne n’osera l’appeler tribalisme.

Ernest Gellner


Ignorer cette réalité et se fixer uniquement sur la religion, comme le suggère la critique, c’est fondamentalement mal comprendre la complexité de l’identité africaine et les leviers de la division sociétale. Bien que la religion joue sans aucun doute un rôle important dans de nombreuses sociétés africaines, elle s’entremêle souvent avec les affiliations tribales, exacerbant parfois les tensions ou devenant une autre ligne de fracture le long de laquelle des conflits peuvent éclater. Ignorer les structures préexistantes de loyauté tribale revient à traiter une blessure superficielle alors qu’une infection plus profonde s’aggrave à l’intérieur.


L’argument n’est pas que la religion n’est pas importante, mais plutôt qu’elle ne peut pas être considérée isolément des puissants courants sous-jacents du tribalisme. La rationalité exige une compréhension holistique des forces qui façonnent nos sociétés, positives et négatives. Prioriser l’une tout en négligeant volontairement le potentiel destructeur de l’autre n’est pas un signe d’illumination, mais une recette pour une catastrophe future.
Pour l’avenir, les dangers d’ignorer le tribalisme ne font que s’intensifier dans un monde de plus en plus imprévisible. Le changement climatique exacerbera la concurrence pour des ressources en diminution, ce qui pourrait déclencher des conflits le long des lignes tribales existantes. L’urbanisation rapide et l’érosion des structures sociales traditionnelles pourraient créer de nouvelles anxiétés et vulnérabilités, rendant les individus plus susceptibles à la rhétorique divisive de la politique identitaire tribale. L’essor des médias sociaux, tout en offrant des opportunités de connexion, constitue également un terreau fertile pour la propagation rapide de la désinformation et des discours haineux qui peuvent facilement exploiter les préjugés tribaux.


De plus, la notion même d’une identité « kémite » monolithique, apparemment présentée comme une alternative au tribalisme, risque de créer sa propre dynamique de « nous contre eux ». Bien que la recherche d’un patrimoine culturel commun puisse être unificatrice, elle doit être abordée avec nuance et inclusivité, en veillant à ce qu’elle ne marginalise ou n’exclue pas involontairement d’autres groupes et ne crée pas de nouvelles formes de division.

Le tribalisme est un péché récurrent de notre espèce. Nous aimons nous sentir plus justes en jugeant nos voisins, et nous l’aimons encore plus lorsque nous pouvons le faire en groupe.

Andrew Moody


La voie à suivre exige une confrontation courageuse et honnête avec les complexités du tribalisme. Cela ne signifie pas effacer les identités culturelles, qui ont une valeur et une richesse immenses. Au lieu de cela, cela nécessite de favoriser un sentiment d’unité nationale qui transcende les affiliations tribales, de promouvoir une gouvernance inclusive, d’assurer une répartition équitable des ressources et de lutter activement contre la rhétorique de la division.

L’éducation doit jouer un rôle crucial dans la promotion de la pensée critique et la remise en question des préjugés enracinés.

Si on se dispute tous les jours,
on prie les démons.


Les « Khémites », ou tout groupe recherchant un avenir positif pour l’Afrique, ne peuvent se permettre de fermer les yeux sur les dangers bien documentés du tribalisme. Le faire, c’est ignorer les leçons de notre passé et marcher, les yeux grands fermés, vers un avenir assombri par des conflits et une fragmentation évitables. La rationalité exige que nous affrontions ce défi de front, en reconnaissant son pouvoir et en travaillant activement à construire des sociétés où la citoyenneté partagée et le but commun triomphent de l’attraction divisive de l’allégeance tribale. Les cicatrices invisibles du passé servent d’avertissement sévère ; ne laissons pas les ombres menaçantes de l’avenir être projetées par notre ignorance volontaire.

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Nkrumah ne meurt jamais

Nkrumah ne meurt jamais : Pourquoi certaines théories « africaines » sont loin de sa vision


Il y a exactement 53 ans, le 27 avril 1972, le premier président et Premier ministre du Ghana, Osagyefo Dr. Kwame Nkrumah, s’éteignait à Bucarest, en Roumanie, des suites d’une courte maladie. Cette date rappelle de manière poignante les immenses contributions et les rêves inachevés d’un géant de l’indépendance africaine.


Déposé par le Conseil de libération nationale (CLN) le 24 février 1966, Nkrumah ne revint jamais dans son Ghana bien-aimé. Au lieu de cela, il trouva refuge et poursuivit ses activités intellectuelles et politiques aux côtés du président Sékou Touré de Guinée-Conakry, témoignage de son rôle crucial dans la propre libération de la Guinée.


Même en exil, l’impact de Nkrumah resta indéniable. En l’an 2000, il fut à juste titre élu « Homme du millénaire » africain par les auditeurs du service mondial de la BBC. La BBC le décrivit pertinemment comme un « Héros de l’indépendance » et un « Symbole international de la liberté », reconnaissant son leadership dans la conduite de la première nation africaine à se libérer des chaînes de la domination coloniale.


La vision de Nkrumah pour l’Afrique était celle d’une véritable libération, un continent uni et autodéterminé, libéré de la manipulation et de l’exploitation externes. Il a défendu le panafricanisme, prônant l’intégration politique et économique comme seul chemin vers une souveraineté et un progrès véritables. Son rêve était celui d’une Afrique qui contrôlait son propre destin, exploitant ses ressources au profit de son peuple.


Cependant, lorsque nous examinons certains courants intellectuels contemporains qui prétendent centrer l’identité africaine, nous devons évaluer de manière critique s’ils servent véritablement l’esprit de la vision de Nkrumah. Des théories comme le khémitisme, qui met souvent l’accent sur une connexion singulière et linéaire avec la civilisation égyptienne antique comme seule source de l’identité africaine, et d’autres cadres tout aussi étroits ou exclusifs,, finissent par être loin des aspirations larges, inclusives et tournées vers l’avenir de nos pères de l’indépendance.


Ces théories, en se concentrant sur un passé lointain et des interprétations souvent sélectives de l’histoire, risquent de devenir une forme d’évasion intellectuelle. Elles peuvent par inadvertance détourner l’attention des réalités pressantes du néocolonialisme, de l’exploitation économique et de la lutte continue pour une véritable autodétermination contre laquelle Nkrumah s’est battu si farouchement.


De plus, et c’est peut-être le plus préoccupant, l’accent mis sur un passé singulier et idéalisé peut être exploité pour créer de nouvelles formes de division et d’exclusion au sein de la diversité des identités africaines. Cela contredit directement l’idéal panafricaniste de Nkrumah d’unité dans la diversité.


En effet, on peut soutenir que le khémétisme, dans sa nature souvent essentialisante et parfois exclusionniste, peut être considéré comme un projet impérialiste déguisé. En se concentrant sur une civilisation antique spécifique, souvent romancée, il peut par inadvertance dévaloriser les histoires et les cultures riches et diverses des autres régions africaines. Cette focalisation sélective peut subtilement renforcer une vision hiérarchique de l’histoire africaine, faisant écho aux récits coloniaux qui cherchaient à catégoriser et à diviser. Il risque de créer une nouvelle forme de dépendance intellectuelle, liant l’identité africaine uniquement à l’interprétation d’une seule civilisation antique, plutôt que de favoriser une compréhension dynamique et évolutive de l’être africain dans le présent et l’avenir.


Le combat de Nkrumah était pour un avenir où l’Afrique se tiendrait fièrement selon ses propres termes, apprenant de son histoire sans y être confinée. Sa vision était celle d’une Afrique unie et autonome façonnant activement son propre destin dans le monde moderne.


Honorons l’héritage de Nkrumah non pas en nous retirant dans des récits historiques sélectifs, mais en embrassant la complexité et la richesse des identités africaines, en favorisant l’unité et la collaboration à travers le continent, et en poursuivant sans relâche la libération économique et politique qu’il a si passionnément défendue.

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Les Meurtres Rituels d’Albinos en Afrique

Le Sol Souillé de Sang : Les Meurtres Rituels d’Albinos en Afrique
Les meurtres d’individus atteints d’albinisme à des fins rituelles en Afrique représentent l’une des violations des droits humains les plus odieuses et les plus déchirantes du continent.

Alimentée par la superstition et la cupidité, cette pratique horrible implique la chasse, l’enlèvement, la mutilation et le meurtre de personnes innocentes dont la seule différence est une condition génétique qui entraîne un manque de mélanine. La croyance que leurs parties du corps possèdent des pouvoirs magiques capables de conférer richesse, pouvoir ou bonne fortune est aussi peu scientifique et illogique que profondément inhumaine.


L’idée que les membres, les os ou les organes d’une personne atteinte d’albinisme peuvent apporter la prospérité est enracinée dans une superstition sans fondement. Il n’existe aucune preuve scientifique pour étayer de telles affirmations. L’albinisme est une variation génétique, pas une source d’énergie mystique. Croire le contraire, c’est rejeter la raison et embrasser une dangereuse chimère. L’idée que blesser ou tuer un autre être humain, quelles que soient ses caractéristiques physiques, peut entraîner des résultats positifs est une trahison fondamentale des principes éthiques et moraux. Elle défie la logique et souligne une compréhension profondément erronée de la cause à effet.
La cruauté infligée aux personnes atteintes d’albinisme est inimaginable. Elles vivent dans une peur constante, sachant que leur existence même fait d’elles des cibles. Les enfants sont particulièrement vulnérables, arrachés à leurs familles et soumis à une violence brutale. L’acte de démembrer un être humain, souvent encore vivant, pour un gain magique perçu est une atrocité qui devrait choquer la conscience de toute l’humanité.

Cette pratique non seulement prive des individus de leur vie, mais inflige également d’immenses souffrances à leurs familles et à leurs communautés, favorisant un climat de terreur et de méfiance.
C’est dans ce contexte de violence indicible et de croyance irrationnelle qu’une question cruciale se pose : pourquoi certains de ceux qui s’identifient comme Kémite consacrent-ils un temps et une énergie considérables à se concentrer sur les affiliations religieuses (islam et christianisme) des Africains, leur attribuant souvent la responsabilité de divers maux sociaux, tout en restant apparemment silencieux sur les meurtres rituels généralisés motivés par les croyances religieuses africaines traditionnelles ? Où est la condamnation de ces actes barbares, principalement perpétrés par des adeptes des systèmes spirituels africains indigènes qui souscrivent à ces superstitions dangereuses ?
L’indignation sélective est déconcertante. Si la préoccupation est véritablement le bien-être et le progrès du peuple africain, alors le meurtre rituel et la mutilation d’une population vulnérable devraient certainement justifier une condamnation sans équivoque et un engagement actif. Se concentrer uniquement sur les religions abrahamiques tout en ignorant ou en minimisant de telles pratiques brutales risque de paraître hypocrite et suggère un agenda biaisé.


La lutte contre la persécution des personnes atteintes d’albinisme exige une position unifiée et cohérente contre toutes les formes de pratiques traditionnelles néfastes enracinées dans la superstition. Elle exige que toutes les voix, y compris celles qui s’identifient au Kémisme, s’élèvent activement contre la nature non scientifique, illogique et totalement inhumaine de ces crimes. Ce n’est que par une condamnation collective et une action concertée que nous pouvons espérer éradiquer cette tache de sang sur le sol africain et garantir la sécurité et la dignité de tous ses habitants.

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Pierre Rosette: Que savons-nous de la pierre de Rosette ?

Bien au-delà de la Percée : Démêler les Doutes Persistants Autour de la Pierre de Rosette

Gardez à l’esprit que la Pierre de Rosette est un fragment d’une stèle plus grande. Aucun fragment supplémentaire n’a été trouvé lors de recherches ultérieures sur le site de Rosetta. En raison de son état endommagé, aucun des trois textes n’est complet. Le registre supérieur, composé de hiéroglyphes égyptiens, a subi les dommages les plus importants.


La Pierre de Rosette. Ce nom seul évoque des images d’une découverte capitale, une clé qui a ouvert les portes du monde silencieux de l’Égypte ancienne.

Elle est à juste titre célébrée comme l’artefact qui nous a permis de lire enfin les courbes élégantes et les symboles cryptiques des hiéroglyphes. Mais comme tout trésor historique, la Pierre de Rosette n’est pas exempte de questions persistantes et de débats en cours. Bien qu’elle ait indéniablement déverrouillé une civilisation, un examen plus approfondi révèle des nuances et des incertitudes fascinantes qui continuent d’engager les érudits et les passionnés.


Penchons-nous sur certains des domaines clés où persistent les doutes et les discussions concernant cet artefact emblématique :

  1. L’Énigme de l’Intégralité et de l’Exactitude Textuelle
    La Pierre de Rosette, telle que nous la connaissons, est un fragment. Ce simple fait a des implications significatives pour notre compréhension de l’inscription originale :
Le chercheur Bassam El Shammaa, qui travaille également comme guide touristique, a déclaré au Daily News Egypt qu'il existe différentes versions de la pierre, qui a été découverte à Rachid en 1799. Les deux stèles similaires découvertes à Kom El Hesn dans le delta occidental sont actuellement exposées dans la section gréco-romaine du musée.
  • Les Pièces Manquantes : Le texte hiéroglyphique, placé dans la section supérieure la plus prestigieuse, a subi les dommages les plus importants. On estime que 14 à 15 lignes sont perdues à jamais. Cette incomplétude limite inévitablement notre compréhension du décret original complet. Quelles informations vitales, quels phrasés subtils ont disparu avec ces pièces manquantes ? Nous ne pouvons que spéculer.
  • Murmures de Divergence : Bien que le message central – honorer le roi Ptolémée V – soit cohérent entre les versions hiéroglyphique, démotique (l’écriture égyptienne quotidienne) et grecque ancienne, de subtiles différences d’emphase et de formulation ont été notées. Cela soulève la question : une version était-elle considérée comme la principale ou la plus « autoritaire » ? Ou ces nuances étaient-elles intentionnelles, peut-être adaptées à différents publics ou reflétant les variations inhérentes entre les langues elles-mêmes ?
  • Une Clé Solitaire : La Pierre de Rosette est unique en présentant le même décret dans ces trois écritures. Bien qu’inestimable, sa singularité pose également un défi. Sans autres textes multilingues comparables de la même période et avec un contenu similaire, il est difficile de confirmer définitivement chaque règle grammaticale et chaque équivalence de vocabulaire utilisée dans la traduction. Nous dépendons fortement de cet unique artefact, et l’absence de preuves corroborantes laisse place à une interprétation continue et à des révisions potentielles.
  1. Plus Qu’une Simple Liste de Bonnes Actions ? La Signification du Décret
    Bien que la Pierre de Rosette ait fourni la clé linguistique, le contenu du décret lui-même a suscité un certain débat :
  • Un Édit Apparemment Ordinaire : Certains soutiennent que le décret, qui énumère principalement les bonnes actions et les honneurs accordés aux temples et au roi par Ptolémée V, n’est pas particulièrement novateur en termes de contenu historique. Son importance monumentale découle entièrement de son inscription multilingue, plutôt que de l’unicité des informations qu’il véhicule.
  • L’Ombre de la Propagande : Il est crucial de se souvenir du contexte de la création du décret. Publié par un conseil de prêtres pour légitimer le règne de Ptolémée V, il comporte intrinsèquement un potentiel de partialité politique et d’exagération. Ces « bonnes actions » étaient-elles des reflets entièrement exacts de la réalité, ou ont-elles été soigneusement élaborées pour renforcer l’image et l’autorité du roi ?
  1. Découverte, Propriété et le Poids de l’Histoire
    Les circonstances de la découverte de la Pierre de Rosette et de son voyage ultérieur au British Museum continuent d’être des points de discussion et, parfois, de controverse :
  • Une Découverte Fortuite : La découverte par des soldats français pendant la campagne militaire de Napoléon fut purement accidentelle. Bien que ce soit un moment d’immense fortune historique, cela souligne le rôle du hasard dans notre accès à des artefacts aussi cruciaux. Il ne s’agissait pas d’une fouille archéologique ciblée, mais plutôt d’une conséquence involontaire de travaux de construction militaires.
  • La Question Coloniale : Le transfert de la pierre aux mains britanniques après la défaite française reste une question sensible. L’Égypte a constamment réclamé sa restitution, la considérant comme une partie intégrante de son patrimoine national qui a été acquise pendant une période d’influence coloniale. Le British Museum, tout en reconnaissant le contexte historique, soutient que la présence de la pierre à Londres permet à un public mondial de l’étudier et contribue à une compréhension plus large de l’histoire du monde. Ce débat met en lumière les considérations éthiques complexes entourant la propriété des artefacts culturels.
  1. L’Élément Humain : Crédit, Rivalité et Améliorations Continues
    Le déchiffrement des hiéroglyphes fut un exploit intellectuel monumental, mais le processus ne fut pas sans complexités et drames humains :
  • L’Histoire de Deux Érudits : Bien que Jean-François Champollion soit à juste titre loué pour sa percée ultime, les contributions significatives de Thomas Young dans les premières étapes ne peuvent être négligées. La relation entre les deux érudits fut marquée par des périodes de collaboration et d’intense rivalité, et les débats sur l’étendue de la contribution de chaque individu refont surface occasionnellement au sein de la communauté académique.
  • Une Compréhension en Évolution : Même avec le travail révolutionnaire de Champollion dans les années 1820, notre compréhension de la langue égyptienne ancienne continue d’évoluer. À mesure que de nouveaux textes sont mis au jour et analysés à l’aide d’outils linguistiques modernes, des nuances et des complexités sont constamment explorées et affinées. La Pierre de Rosette a fourni la clé initiale, mais la porte de la langue et de la culture égyptiennes anciennes est encore en train d’être pleinement ouverte, et la recherche continue ajoute sans cesse à nos connaissances.
    Le Dialogue Continu
    La Pierre de Rosette témoigne indéniablement de l’ingéniosité humaine et constitue un point central de notre compréhension du passé. Cependant, reconnaître les doutes persistants et les discussions en cours concernant son intégralité, les nuances de ses textes, les circonstances de sa découverte et de sa propriété, ainsi que les subtilités de son déchiffrement enrichit notre appréciation pour cet artefact remarquable. Cela nous rappelle que l’histoire et la langue ne sont pas des entités statiques, mais des sujets d’enquête, d’interprétation et, parfois, de débat passionné continus. La Pierre de Rosette a peut-être déverrouillé les secrets des hiéroglyphes, mais la conversation à son sujet est loin d’être terminée.
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Khémites, de vrais ignorants des valeurs spirituelles africaines.

Ce qui suit est un passage des prières Ga Kple.


Bo ji nyɔ̃ŋmɔ ni obɔ ŋwen kɛ shikpɔŋ kɛ nɔfianɔ ni yɔmli, Ni oha Ga bɔfo SAKUMƆ.
Nɔ ni okɛɛ noji nɔni wɔbaa fe, nɔni otsikotaŋ wɔnyɛ he noko wɔfee.

C’est Toi à créé le cieux et la terre et tout ce qui s’y trouve, et tu as donné aux Ga un Messageur SAKUMÒ. Ce que tu as recommandé, c’est ce que nous ferons et ce que tu as interdit, il n’y a rien que nous puissions faire.

L’Ancêtre « Animiste » ? Un Regard Époustouflant sur la Spiritualité Africaine


Hier, je me suis retrouvé au cœur d’un débat animé entre des musulmans et des personnes se disant « Khémites ». Ce qui m’a le plus frappé n’était pas l’habituel échange d’arguments, mais une affirmation audacieuse faite par les Khémites : que leurs ancêtres, et par extension, tous les ancêtres africains noirs, étaient « animistes » et non monothéistes. Ils affirmaient que les pratiques spirituelles anciennes des Africains étaient centrées sur le culte des esprits habitant les objets naturels, rejetant toute notion d’un Dieu unique et suprême.

L’Afrique a été monothéiste dès ses origines. Bien que de nombreuses innovations aient corrompu le culte originel, on peut encore y trouver aujourd’hui de nombreux éléments de cette monothéisme primordial.

Ustaz Wadd Afriqi


Intrigué, j’ai demandé le mot « animiste » dans leurs différentes langues vernaculaires. La réponse ? Disons simplement que ce n’était pas une leçon de linguistique. Au lieu de cela, j’ai été accueilli par ce qui m’a semblé être une hostilité défensive, une réaction courante, semble-t-il, aux questions remettant en cause leur récit.


Cette rencontre m’a laissé perplexe et m’a poussé à rétablir la vérité. L’affirmation selon laquelle il n’existe pas un seul groupe ethnique en Afrique qui ait traditionnellement reconnu un être suprême est, franchement, incroyablement fausse.


Considérez ces noms : XIKWEMBOU, TILO, NKOULOUKOUMBA, YINƐ, NZAMBE, NKOSI, NYAME, MOUNGOU, TCHINEKE, MAWU, NZAPA, IRKOUE, NYOGNMO, IGUE, OLORUN (et d’innombrables autres). Ce ne sont pas de simples syllabes aléatoires ; ce sont les noms de Dieu dans les diverses langues et cultures à travers le continent africain. Des forêts aux savanes, nos ancêtres reconnaissaient un créateur puissant et ultime.


Oui, de nombreuses cultures africaines reconnaissent également des divinités et des esprits inférieurs. Mais voici le point crucial, le détail qui brise l’étiquette « animiste » : ces entités ne sont pas adorées aux côtés de Dieu comme des égaux. Au lieu de cela, elles sont souvent considérées comme des intermédiaires, comme des exécutrices de tâches spécifiques ordonnées par le Tout-Puissant. Les prières, la vénération ultime et le cœur de la croyance spirituelle sont dirigés vers l’Être Suprême.


Pensez-y. Lorsque les prêtres et les chefs spirituels africains traditionnels mènent leurs rituels sacrés, qui invoquent-ils en dernier ressort ? Ils invoquent le nom de Dieu, puis peut-être leurs ancêtres comme guides et témoins. Vous ne les entendrez jamais supplier un arbre, une pierre ou un singe de résoudre un problème profond ou d’offrir le salut ultime.
Le terme « fétiche » me vient à l’esprit – un mot étranger, d’origine latine, utilisé comme une arme par les colonialistes pour diaboliser la richesse et la complexité du tissu spirituel africain. Nos ancêtres, dans leur sagesse, ont fini par comprendre la nature désobligeante de cette étiquette. Et maintenant, nous observons un phénomène similaire avec l’adoption de l’« animisme ».


Je comprends la motivation derrière cette adoption par certains « Khémites ». Cela semble être une tentative délibérée de se distancer des religions monothéistes, peut-être pour forger une identité distincte des structures religieuses établies.


Cependant, les penseurs de ce mouvement doivent approfondir leur réflexion. Le mot « animisme », avec ses connotations d’une vision du monde primitive et peu sophistiquée, est une lentille empruntée qui déforme la compréhension profonde du divin qui a toujours existé au sein des cultures africaines. Bien qu’il puisse servir d’étiquette commode aujourd’hui, ses limites et son bagage historique pourraient s’avérer restrictifs demain.


Nos ancêtres n’adoraient pas simplement des objets inanimés. Ils reconnaissaient l’interconnexion de toutes choses et les forces spirituelles en leur sein, oui, mais cette compréhension était toujours ancrée dans la croyance en une source unique et ultime de création et de pouvoir. Qualifier leurs systèmes spirituels complexes et nuancés de simple « animisme » est non seulement inexact, mais aussi un manque de respect envers leur profonde sagesse et leur héritage.


Réapproprions-nous notre récit. Célébrons la compréhension sophistiquée du divin qui a toujours été la pierre angulaire de la spiritualité africaine. Dépassons les étiquettes simplistes et empruntées et explorons véritablement la profondeur et la beauté époustouflantes de nos croyances ancestrales.

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Khémites; Qui mérite d’être interrogé ?

L’Hypocrisie de la Moquerie : Kémistes, Recherchez la Vraie

Connaissance Avant de Juger
Il est décourageant de constater qu’une partie de la communauté kémite (ou khémit) recourt à la moquerie et aux insultes, en particulier envers les musulmans, en se basant sur un Hadith largement contesté concernant les récompenses du paradis. Ce Hadith, qui suggère que les martyrs se verront accorder 72 vierges, est lui-même sujet à débat et à diverses interprétations au sein des écoles de pensée islamiques. Pourtant, il est devenu une arme pratique pour certains Kémites afin de dénigrer toute une tradition religieuse. Comme je l’ai souligné précédemment, une partie importante de ces individus opère à partir d’une position d’ignorance profonde.


Cher lecteur, je vous implore de considérer une comparaison frappante qui expose l’hypocrisie en jeu. Ces mêmes individus qui pointent joyeusement du doigt les prétendus « excès » du paradis islamique ignorent commodément ou restent béatement inconscients de pratiques similaires, et sans doute plus immédiates, au sein de certaines traditions africaines qu’ils prétendent vénérer.


Examinons la vie du roi Abumbi II, le 11ème Fon de Bafut, au Cameroun. Ce dirigeant africain respecté a près de 100 épouses. Il est important de noter que la tradition dicte qu’à la mort d’un Fon, son successeur hérite de toutes ses épouses, en plus d’épouser ses propres reines. Ce n’est pas une promesse lointaine d’une récompense future ; c’est une réalité présente, une pratique culturelle profondément enracinée.


De plus, nous pouvons nous souvenir de figures comme Ancentus « Danger » Akuku du Kenya, un autre Africain qui aurait eu plus de 100 épouses. Et n’oublions pas le roi Moshoeshoe du Lesotho, un dirigeant historique africain qui aurait eu plus de 140 épouses.


Après avoir réfléchi à ces réalités documentées de l’histoire et de la tradition africaines, je vous laisse, lecteur perspicace, tirer vos propres conclusions. Comme Jésus-Christ (paix soit sur lui) l’a sagement déclaré : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
Il est temps pour ces Kémites de s’engager dans une véritable introspection. Ils doivent apprendre à affronter les défauts et les complexités au sein des traditions mêmes qu’ils défendent avant de jeter des pierres sur les croyances des autres. Enlevez la poutre de votre œil avant d’essayer d’enlever la paille de celui de votre voisin.


La véritable vénération de l’héritage africain exige une compréhension globale, et non une instrumentalisation sélective et souvent mal informée de croyances isolées pour alimenter les préjugés. Recherchez la vraie connaissance, Kémites. Ce n’est qu’alors que vous pourrez engager un dialogue significatif et éviter le piège de la condamnation hypocrite.

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Une réponse musulmane aux Khémites concernant la circoncision.

BISSMI LAAHI RAHMANI RAHIM

MUSULMANS FACE AUX KHÉMITES

RÉPONSE 4

Une réponse aux Khémites : La circoncision, une preuve évidente que Dieu a envoyé des messagers à toutes les nations.


Toutes les louanges soient à Allah seul et que la paix et les bénédictions soient sur notre bien-aimé prophète Muhammad (SAWS)

Nul ne peut égarer celui qu’Allah a guidé, et nul ne peut guider celui qu’Allah a égaré.

La Circoncision en Afrique Traditionnelle : Échos d’une Guidance Universelle


Pour de nombreux Africains, une question persistante se pose souvent :

les messagers de Dieu étaient-ils uniquement confinés aux terres des Israélites et de l’Arabie ? L’idée que les communautés noires étaient dépourvues de guidance divine peut engendrer un sentiment d’isolement. Cependant, le Saint Coran offre une perspective profonde qui élargit cette compréhension.


Allah dit dans la Sourate An-Nahl, verset 36 : « Et assurément, Nous avons envoyé dans chaque communauté (nation) un Messager (proclamant) : ‘Adorez Allah (Seul) et évitez (ou tenez-vous à l’écart) du Taghut (toutes les fausses divinités, etc.)' »
Ce verset puissant met en lumière une vérité fondamentale : la guidance de Dieu a été une constante tout au long de l’histoire humaine, atteignant chaque communauté par son propre messager divinement désigné. Nos ancêtres en Afrique n’ont pas fait exception à ce principe universel.


Considérez la boussole morale inhérente aux sociétés africaines traditionnelles bien avant l’arrivée des religions externes. Les interdictions du vol, de la fornication, de l’adultère, de la paresse, de la médisance et du meurtre étaient profondément ancrées dans nos cultures. Ces valeurs, qui résonnent avec les enseignements divins, n’ont pas été introduites par des puissances étrangères. Au contraire, elles sont les échos de la sagesse transmise par les messagers envoyés à notre propre peuple.

Dieu a dit : - Et Nous n'avons envoyé aucun messager si ce n'est [parlant] dans la langue de son peuple, afin de les éclairer clairement. Puis Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. Et Il est le Puissant, le Sage.

Cela signifie que s'il y avait environ 3000 groupes ethniques noirs, alors les messagers envoyés à tous ces groupes ethniques devraient être environ 3000.


Penchons-nous sur une pratique spécifique : la circoncision. Ce rituel ancien, observé par de nombreuses communautés africaines pendant des siècles, est antérieur à l’introduction du christianisme et de l’islam dans de nombreuses régions. Quelle est l’origine de cette tradition ? C’est une indication forte de la guidance fournie par les messagers noirs envoyés par Dieu à leurs communautés. Tout comme le Prophète Abraham (que la paix soit sur lui – pbuh) a reçu l’ordre de Dieu de pratiquer la circoncision, ces messagers ont également été chargés de guider leur peuple conformément à la volonté divine.
L’histoire du Prophète Abraham (pbuh), bien que centrale pour de nombreuses religions, est exceptionnelle parce qu’elle a été enregistrée et préservée. Cependant, croire que Dieu a uniquement guidé Abraham et a laissé les vastes populations des terres lointaines sans aucune direction, c’est limiter la miséricorde et la justice infinies du Tout-Puissant.


Pensez aux voyages du Prophète Abraham (pbuh). Nous comprenons qu’il a voyagé d’Ur en Chaldée à la Palestine, ce qui lui a valu le titre d' »Hébreu », signifiant « celui qui vient de l’autre côté de l’Euphrate ». Cela met en évidence l’existence d’autres civilisations et communautés au-delà de sa sphère immédiate. Ces personnes, vivant dans des coins reculés du monde, ont-elles été abandonnées par le même Dieu qui a guidé Abraham (pbuh) ? Ou ont-elles également été bénies avec leurs propres messagers, les guidant vers la droiture ?


L’histoire elle-même apporte la réponse. Nous savons que Dieu n’a pas hésité à tenir les civilisations passées responsables du rejet de leurs messagers. Les histoires du Prophète Noé (pbuh) et du grand déluge, la destruction du peuple du Prophète Loth (pbuh), le sort des peuples de Thamud, d’Ad et de Shu’aib – tout cela sert de puissants rappels que la guidance divine a été envoyée à diverses communautés, et la responsabilité a suivi son rejet.


Par conséquent, il est logique de penser que le même Dieu qui a ordonné au Prophète Abraham (pbuh) et à d’autres prophètes de pratiquer la circoncision a également inspiré les messagers noirs envoyés en Afrique à instituer cette pratique parmi leur peuple. La circoncision dans les sociétés africaines traditionnelles n’est pas une simple coutume culturelle ; c’est un témoignage de la portée universelle de la guidance divine.


Dans de futures discussions, nous explorerons les identités et les enseignements de ces messagers noirs, jetant ainsi davantage de lumière sur la riche tapisserie de la communication divine à travers l’histoire. Restez à l’écoute alors que nous dévoilons les liens profonds entre les traditions africaines et le message intemporel de Dieu.

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Khémites répètent-ils les erreurs de l’histoire ?

Les leçons non apprises : les Khémites répètent-ils les erreurs de l’histoire ?

Osée 4:6 : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. »

« L’intelligence gouverne le monde, l’ignorance en porte le fardeau. »

Marcus Garvey


Dans ce blog, je souhaite mettre en lumière ce qui semble être un oubli récurrent, un nouveau faux pas faisant écho aux vulnérabilités passées. Cela suggère une réalité décourageante : avons-nous, en tant que Noirs, véritablement tiré les leçons de l’histoire ?

Ce nouveau développement signifie-t-il une susceptibilité continue à la manipulation ?

Sourate (Ar-Ra`d):11 - "En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes." 

« Dieu et la Nature nous ont d’abord créés tels que nous sommes, puis, grâce à notre propre génie, nous créons ce que nous voulons être. Suivez toujours cette grande loi. Que le ciel et Dieu soient nos limites et l’éternité notre mesure. »

Marcus Garvey


L’Afrique, un continent aux possibilités illimitées, continue de naviguer dans un paysage mondial complexe. La vérité indéniable demeure : tandis que d’autres races convoitent la richesse et l’importance stratégique de l’Afrique, une ombre de dédain s’abat souvent sur son peuple. En revanche, l’esprit d’Ubuntu s’épanouit dans de nombreux cœurs africains, un amour et une ouverture inhérents étendus aux quatre coins de la Terre. Cette ouverture unique est peut-être le plus vivement exprimée par les peuples Bantous, dont la fluidité culturelle permet une identification qui transcende les catégories raciales rigides, comme en témoignent les exemples fascinants de Bantous dans diverses nations africaines embrassant des identités juives, chinoises ou arabes. Même lorsque d’autres maintiennent leurs distances, l’esprit africain tend souvent la main à l’inclusion.


C’est au sein de cette tapisserie complexe qu’émerge le groupe connu sous le nom de Khémites. Leur conviction inébranlable réside dans leur croyance qu’ils sont les descendants authentiques des anciens Égyptiens. Cette affirmation persiste quelles que soient les revendications et les preuves historiques soutenant la lignée des chrétiens coptes. Les Khémites expriment le désir de guider les Africains vers leurs valeurs ancestrales, une noble quête en apparence. Cependant, un examen critique révèle une faille potentiellement significative dans leur approche, une répétition de schémas historiques.

Permettez-moi de citer ces paroles de sagesse de Marcus Garvey aux Khémites et à tous les Africains

« La peau noire n’est pas un signe de honte, mais plutôt un symbole glorieux de grandeur nationale. »

Marcus Garvey


Tout comme le christianisme, l’islam et d’autres religions ont, au fil du temps, intégré des noms européens, juifs et arabes dans leurs traditions, les Khémites, dans leur quête de racines égyptiennes antiques, semblent s’éloigner involontairement des noms africains indigènes. Aujourd’hui, lors des cérémonies de baptême à travers certaines parties du continent, les échos d’Imhotep et de Néfertiti se font de plus en plus entendre. Cette tendance signifie la disparition progressive de noms magnifiques et culturellement riches comme Kofi, Mensah, Kumba et Mbasela, remplacés par ceux provenant d’un contexte historique lointain.


L’appel à chercher les « vrais descendants des anciens Égyptiens » en Afrique bantoue, tout en rejetant les faits historiques établis, les disparités linguistiques et les découvertes archéologiques qui relient les Coptes à l’Égypte ancienne, met en évidence le pouvoir de la croyance sur les preuves empiriques.

L’affirmation selon laquelle « les faits ne fonctionnent pas vraiment dans certains cas » souligne une dépendance à un récit qui résonne émotionnellement, même s’il manque de fondement historique.


La vision de Bantous parés de vêtements pharaoniques conduisant des voitures de luxe présente une image frappante, une fusion du symbolisme ancien avec les aspirations modernes. Pourtant, une question cruciale demeure : cette manifestation extérieure d’identité aborde-t-elle réellement les réalités économiques et politiques sous-jacentes ? L’observation frappante selon laquelle « l’homme blanc continuera à gagner son argent et à dominer le monde » rappelle de manière sobre que les gestes symboliques, bien qu’ils puissent être valorisants sur le plan culturel, ne démantèlent pas nécessairement les structures de pouvoir existantes.

« Un peuple qui ne connaît pas son histoire passée, ses origines et sa culture est comme un arbre sans racines. »

Marcus Garvey

Les anciens Égyptiens étaient Africains. Les anciens Bantous étaient Africains. Cela ne fait pas des Bantous d'aujourd'hui les descendants des anciens Égyptiens. Tenez bon, restez fidèles à votre culture et soyez vous-mêmes.


==End==

l’émergence des Khémites des temps modernes, bien que motivée par le désir de se reconnecter à un passé glorieux, semble emprunter une voie familière. L’adoption de marqueurs culturels étrangers, même ceux perçus comme ancestraux, sans un engagement plus profond avec les traditions indigènes et les défis contemporains, risque de répéter les schémas historiques d’influence culturelle. Je le suggère avec justesse, peut-être qu’une concentration continue sur la renaissance symbolique, tout en négligeant les problèmes urgents d’autonomisation économique et de changement systémique, ne fera que permettre aux dynamiques de pouvoir existantes de persister. La leçon de l’histoire demeure : le véritable progrès nécessite plus qu’un simple changement de nom ou de vêtement ; il exige un engagement conscient et stratégique avec le présent pour façonner un avenir plus équitable.

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